Elle avait prévu un tour du monde, lorsqu’elle a découvert qu’elle était atteinte d’endométriose. Elodie Nestor est la présidente de Likid Chokola, une association de professionnels de santé qui œuvrent pour les femmes atteintes d’endométriose en Guadeloupe.  Pour LaNouvelleSam, elle revient sur son parcours patient et de son combat pour les femmes atteintes de cette maladie gynécologique peu connue. 

“J’ai appris à vivre avec une endométriose sévère qui touche les organes digestifs”.

 Elodie Nestor est infirmière. Elle a commencé sa carrière à Bordeaux avant de venir s’installer en Guadeloupe en 2015. “J’ai appris à vivre avec une endométriose sévère qui touche les organes digestifs”. Chaque femme est différente nous rappelle-t-elle. “Au début je pensais que cela allait passer, et je cherchais sur Google pour me réconforter”. Une erreur à ne pas commettre, insiste-t-elle.

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Elodie Nestor le reconnaît, elle était dans le déni et ne voulait pas entendre parler de cette maladie. Seulement le diagnostic tombe et elle doit se faire soigner au plus vite. Après cette période de déni, j’ai commencé à chercher des solutions.” Elle découvre Endomind. “Nous étions peu nombreuses. Réparties dans les quatre coins de la France.” Endomind lutte pour la prise de conscience et sensibilise à l’endométriose.

“J’avais besoin de me reconstruire, j’ai choisi la Guadeloupe pour me ressourcer” .

Ce temps de reconstruction, Elodie Nestor l’a consacré également à une reprise d’études dans le domaine de la santé publique et a rédigé un programme d’éducation thérapeutique. “Ce programme est basé sur mes besoins, souligne-t-elle. L’éducation thérapeutique vise à aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique.

“Mon souhait était de sensibiliser sur l’endométriose mais aussi de rassembler autour des femmes les professionnels de santé dont elles ont besoin. En effet, Likid Chokola est une association de professionnels de santé qui organisent des ateliers thérapeutiques et des conférences publiques animées par les professionnels. Aujourd’hui en Guadeloupe,  il n’existe pas de structure gynécologique. Une problématique que la jeune trentenaire souhaite résoudre. “Il y a eu une Elodie avant et après l’endométriose,” conclut-t-elle

 

*Cet article a été publié dans le cadre du Défi Market. Rendez-vous le 7 juillet au Lamentin pour soutenir les femmes atteintes d’endométriose. L’intégralité des fonds récoltés sera reversée à parts égales à Likid Chokola et Karuk’Endo.

Inscription en ligne jusqu’au 6 juillet sur : http://chrono-univers.ca/defi-market

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